AssaultCube - Les jeux gratuits de Rob Robinson

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FPS

AssaultCube

Le développement du FPS Cube a cessé en 2005, les programmeurs allemands du jeu l'ayant laissé de coté pour se consacrer à son successeur, Sauerbraten. Mais le moteur de Cube étant open source, d'autres développeurs se sont remis au travail, dès 2004, pour nous livrer une intéressante évolution,  baptisée AssaultCube. La première version stable a été mise en service en janvier 2007, sur une dizaine de serveurs.

Titre

Genre

Plateformes

Note

 

Assaut Cube

FPS

Windows / Linux / Mac Os

***

 

Paramétrage


Au lancement du jeu on se trouve sur la dernière map utilisée. Appuyez sur "Echap" pour faire apparaître le menu principal. Notez qu'on se déplace dans les menus avec les flèches et qu'on valide un choix avec "Retour"... L'item "Settings" s'ouvre sur le menu de paramétrage du jeu.

Commencez par la vidéo (video settings) : les paramètres par défaut sont réglés très bas, alors que la plupart des utilisateurs peuvent pratiquement tout mettre à fond ! AssaultCube est déjà assez frustre, alors autant ne se priver de rien. Commencez par changer la résolution d'écran. Il faudra entrer les chiffres manuellement, rusticité oblige. Puis poussez les détails graphiques au maximum et faites un test pour voir ce que ça donne. Abaissez à nouveau le niveau de détails si le rendu n'est pas bon.
Sélectionnez ensuite les propriétés avancées et améliorez le rendu de l'eau (Water subdivision et Water reflexion), des ombres (Dynamic shadows) et des lumières (dynamics light). Faites un nouveau test...
Dans le menu "Head up display", vous choisirez les informations que vous voulez voir apparaître ou non à l'écran, comme par exemple la mini carte (pas très utile). Vous pouvez vous contenter des choix par défaut.

A ce sujet, j'ai rencontré avec AssaultCube un problème d'affichage spécifique aux versions les plus récentes de Windows : mon jeu fonctionnait bien mais aucun élément du "head up display" n'apparaissait, comme si une large bande tout autour de l'écran de jeu avait été supprimée. Ce problème se produit avec Seven, lorsqu'on a choisi d'afficher le contenu de l'écran dans la taille la plus grande (150 %). AssaultCube ne sait pas s'y adapter. Je vous conseille donc, si vous utilisez cette commodité, de créer un nouvel utilisateur spécialement pour le jeu, en choisissant la valeur inférieure (125 %)

AssaultCube est un jeu de tir subjectif sur une thématique militaire contemporaine, assez analogue à Counter Strike, dans lequel des commandos anti-terroristes, les rabid viper special forces (RVSF), affrontent des terroristes, les cubers liberations army (CLA). Le gameplay, sans fioriture, est axé sur l'action pure et ne se préoccupe pas de réalisme. On peut qualifier AssaultCube de FPS d'arène, puisque les combats ont lieu sur des maps fermées, de taille assez réduite.

AssaultCube, tout comme Cube et Sauerbraten, se caractérise par une grande rusticité. Les décors sont simples et les effets graphiques peu sophistiqués. Il y a un mode Solo dans lequel le programme gère des bots mais leur "intelligence" est extrêmement limitée, pour ne pas dire nulle... Tout à été sacrifié à quelques impératifs majeurs : AssaultCube devait pouvoir se contenter de machines peu puissantes, voire très anciennes ; se satisfaire d'une connexion Internet poussive ; rester très léger, y compris avec ses maps et ses outils ; comme pour Cube, l'éditeur intégré devait être accessible directement depuis le jeu en cours d'exécution,  méthode permettant de réaliser facilement de nouvelles cartes. Enfin, AssaultCube devait être assez simple pour être porté sans trop de difficultés sur d'autres plateformes, notamment Linux, Mac Os, Solaris, BSD...
Sur tous ces aspects, la programme a parfaitement rempli ses objectifs : nous avons un jeu avec lequel n'importe qui peut jouer quel que soit ses compétences, son matériel, sa connexion internet ; et avec lequel,  n'importe qui, moyennant un petit effort pour apprendre les commandes, peut créer de nouveaux décors ! Ce n'est pas rien...

Depuis "Keyboard settings" vous pourrez choisir les touches qui conviennent le mieux à vos habitudes.

Depuis "gameplay settings" vous pourrez surtout sélectionner l'une des cinq armes principales du jeu. Si vous le faites en cours de partie le changement ne s'opérera qu'après votre mort ou au lancement d'une nouvelle partie.

Le choix des armes dépend de vos habitudes de combat. Personnellement, j'aime bien le fusil d'assaut, moyen en tout (cadence de tir, puissance, portée) mais très polyvalent. Quand vous tirez avec, le recul fait monter le canon vers le haut et vous pousse même un peu en arrière, ce qui est bien vu. La carabine est également une bonne arme, à la cadence de tir faible mais puissante et à longue portée. Le pistolet mitrailleur a une forte cadence de tir mais il faut beaucoup de coups pour tuer un adversaire pas trop éloigné. Le fusil à pompe est extrêmement puissant. Un seul coup tue un adversaire, mais il faut être très près. Le fusil à lunette est très puissant mais ne peut être utilisé que sur des cibles lointaines. C'est l'arme que j'aime le moins : pas pratique, pas réaliste non plus. Lorsqu'on tir, la balle laisse un sillage comme une traçante et, de plus, elle se déplace relativement lentement, ce qui fait que votre cible a souvent eu le temps de se déplacer. Nul.

En principe, vous devriez aussi avoir sur vous un couteau et un pistolet automatique. D'autres armes pourront être ramassées dans le décor : les grenades (dont les effets visuels font plutôt penser à des pétards) et les doubles pistolets. Si vous trouvez les doubles pistolets, utilisez les car ils sont très puissants et vous n'en disposerez que durant un temps très limité.

Gameplay


Difficile de faire plus simple : les flèches pour avancer, la souris pour vous orienter et pour attaquer, une touche pour sauter (très utile), une pour vous accroupir (rarement utile), "R" pour recharger (mais par défaut ça se fait automatiquement), "?" pour visionner un plan détaillé de la map...

Dans AssaultCube, il n'y a pas de portes à ouvrir, d'ascenseur à emprunter ou de mécanisme à enclencher. Sur l'écran vous verrez en bas en partant de  la gauche votre état de santé (vous avez 100 point de vie au départ), l'état de vos protections (100 au maximum), le nombre de balles dans votre arme et le nombre de grenades disponibles. En haut et à droite s'affiche la mini-carte si vous l'avez sélectionnée. A coté, il vous est rappelé à quel camp vous appartenez et sa couleur – bleue ou rouge.

Le mode solo (Single player)


Le menu du jeu solo est des plus simples. Vous choisissez un type de jeu parmi les trois proposés, à savoir un match à mort par équipe contre les bots, un match à mort sans équipe (chacun pour soi et dieu pour tous) et le mode One shot One kill pour lequel vous n'avez qu'un seul point de vie et une seule vie, que vous perdrez dès que vous serez touché. Vous pouvez enfin déambuler sur une carte vide (empty map) mais ça n'a guère d'intérêt. Une fois que vous aurez opté pour un type de jeu, vous devrez choisir un niveau de force pour les ennemies (plus ils sont fort, plus ils deviennent résistants à vos coups), le nombre de participants et la map parmi les 26 proposées en standard. Comme je vous l'ai déjà dit, le mode solo n'a pas grand intérêt, sinon pour se familiariser avec le jeu ou avec une des maps officielles...


Multiplayer


C'est là que le jeu trouve tout son intérêt. Les serveurs se sont beaucoup vidé ces dernières années mais il en reste encore assez pour trouver facilement une arène et des adversaires. Vous pouvez d'ailleurs parfaitement donner rendez-vous à quelques amis sur un serveur  public spécifique, même s'il n'y a personne dessus, car beaucoup restent ouverts en permanence.

En multi, les modes de jeu sont plus nombreux et plus intéressants. Vous aurez en plus les modes suivants :
Team Survivor : l'équipe gagnante est celle qui a le plus de survivants
Last man standing : le joueur survivant gagne la partie
Capture the flag : l'équipe doit capturer le drapeau adverse sans perdre le sien.
Team on shot, one kill : comme en solo mais par équipe.
Hunt the flag : vous devez, pour vous emparer du drapeau, éliminer celui qui le garde
Keep the flag : vous êtes seul pour prendre et garder le drapeau ennemi
Team Keep the flag : prendre et garder le drapeau ennemi, mais par équipe.
Last swiss standing : combat au couteau
Pistol frenzy : combat au pistolet

L'utilisation du multiplayer nécessite quelques explications, d'autant plus qu'on trouve peu d'aide sur les sites français... Sélectionnez "Multiplayer", puis "Join server" : une liste des serveurs disponibles apparaît. Appuyez sur "F5" pour la mettre à jour. Vous vous trouvez devant une liste de parties en cours ou en attente, dans le monde entier. Sur chaque ligne apparaît un certain nombre d'informations utiles : la colonne "ping" contient un chiffre qui vous renseigne sur la facilité d'accès au serveur. Plus il est élevé, mieux c'est. La colonne "plr" donne des indications sur l'occupation du serveur. 3/12 indique par exemple que trois personnes sont déjà sur le serveur qui peut en accepter au maximum 12. Si ces chiffres sont en rouge, c'est que l'accès est limité par un mot de passe. Ne sélectionnez pas ce serveur si vous n'êtes pas dans la confidence. Après viennent trois petites barrettes qui vous informent sur la fiabilité du serveur (3 rouges = serveur peu fiable, trois vertes = très fiable), puis la description. Rechercher ici les mot "FR" ou "Français", ou tout simplement les mots en français. Les serveurs de chez nous seront un peu plus pratique, mais ne considérez ce point que comme un petit plus. J'ai joué sans difficulté avec des américains, des finlandais et même des japonais...

Vous aurez remarqué que la page des serveurs se réorganise entièrement toutes les 5 secondes. Il faut bien dire que c'est extrêmement crispant ! Car dès que vous avez repéré un serveur qui pourrait convenir, le temps que vous alliez jusqu'à lui par appuis successifs sur les touches fléchées, il a déjà disparu ! Je vous conseille une méthode : en principe le fait d'avoir régénéré la liste des serveurs vous a placé en bas de la dernière page, sur les serveurs les plus réactifs. Remontez ligne par ligne en lisant les informations qui s'affichent en bas de la page. Vous remarquerez que le serveur sur lequel vous êtes positionné ne bouge plus.

Lorsque vous en avez trouvé un qui vous paraît intéressant, essayez le. Parfois vous vous retrouvez sur des maps vraiment minables, carrelées façon salle de bain des années 30, dans une pièce carré toute verdâtre où des tas de gens se tirent dessus ou encore depuis un endroit d'où vous devrez sauter 300 mètres en dessous pour aller quelque part. Oubliez les. Par contre, lorsque vous aurez trouvé un bon serveur, où vous vous serez bien amusé, placez le dans vos favoris en appuyant sur « 1 ». Ultérieurement, vos serveurs favoris apparaîtront soulignés de vert, avec un cœur en prime, pour vous aider à les repérer dans la masse.


Lorsque vous accédez à un serveur, un texte s'affiche pendant quelques secondes en haut à gauche de l'écran, pour vous donner quelques indications sur les pratiques en cours ici. Par convention, certaines abréviation traduisent les modes de jeu en vigueur. DTM signifie DeathMatch, CTF Capture the flag, etc.
Vous pouvez changer beaucoup de chose sur un serveur public : d'armes, d'équipe, mais aussi de  tenus, de map, de mode de jeu... Si vous êtes seul, ces changement seront exécutés immédiatement. Si la map est occupée, vos changements seront considérés comme une suggestion, pour laquelle chaque participant sera consulté. Vous obtiendrez donc satisfaction... ou pas.

Créer son propre serveur ?

C'est possible mais autant c'est facile avec Xonotic, autant c'est compliqué avec AssaultCube.  Vous rencontrerez souvent des problèmes liés à vos ports et au routage. Mais à moins que vous ayez des maps persos à proposer, créer un serveur qui vous est propre n'a pas grand intérêt. Ceux qui voudraient en savoir plus à ce sujet pourront aller voir sur cette page...

Ce que j'en pense...

Il était difficile de ne pas parler d'AssaultCube dans une rubrique sur les FPS gratuits. Le jeu présente en effet quelques avantages appréciables, notamment pour ceux qui ont de vieilles machines ou un Os peu joueur (Mac, Linux). Impossible, toutefois, de passer sous silence ses nombreux défauts, devenus criants, plus de 5 ans après son lancement  : maps qui se ressemblent toutes, gameplay trop simpliste, ergonomie d'un autre age, serveurs quelque peu désertés... Sur une thématique différente, Sauerbraten, successeur de Cube, est supérieur à tout point de vue. Dans un registre proche, Urban terror, tout aussi gratuit, est bien meilleur. AssaultCube est vieillissant, mais il mérite tout de même un peu d'attention. Avec quelques amis, je m'en suis bien amusé.



Téléchargement et liens utiles

Télécharger le jeu de préférence sur le site officiel, où vous aurez la certitude d'avoir la version la plus récente. Vous trouverez d'utiles renseignements sur Wkipedia et sur Wikibook, ainsi que sur le forum de la communauté francophone du jeu. Voici également un très bon tutoriel pour apprendre à utiliser l'éditeur de map et, enfin, quelques sites francophones : AssaultCube, Rn-Acostum...

Note : ***

 
 




 
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