Doom I et II - Les jeux gratuits de Rob Robinson

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FPS

Doom I et II

D'un certain point de vue, Doom n'est qu'une version améliorée de Wolf 3D. Ce sont d'ailleurs les mêmes développeurs (John Carmack et John Romero) qui se sont attelés à ce projet, commercialisé par ID Software en 1993, un an après Wolfeinstein 3D.
Il y avait un certain génie dans ces deux jeux, qui restent toujours agréables à pratiquer, du moins si on les fait tourner avec des moteurs graphiques plus récents (voir plus bas). Bien des jeux commercialisés depuis leurs doivent tout. Ce n'est pas tellement par le scénario, quasi-inexistant, qu'ils ont marqué, mais surtout par la liberté qu'ils offraient et pour la qualité des décors créés.

Titre

Genre

Plateformes

Note

 

Doom


Doom I
Doom II Hell of Earth

FPS / Survival Horror

Toutes versions de Windows / Mac / Linux / Unix

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Précisions importantes


Il est possible de jouer avec les jeux Doom dans les conditions d'époque, en les faisant tourner avec un émulateur DosBox. Ca peut être amusant un petit moment, mais ça fait mal aux yeux. L'écran et minuscule, les pixels ne fourmillent qu'en apparence – car ils sont très peu nombreux - et les effets d'escaliers donnent la nausée. Heureusement, le code source du jeu a été libéré et la communauté en a profité pour se pencher sur le vieux moteur graphique de Doom, le Vanilla,  pour en proposer d'autres versions, plus performantes. On appelle ces moteurs améliorés des "portages" et ils sont très nombreux. C'est même étonnant, cette profusion...  On compte au moins une quinzaine de portages différents, sans parler de leurs variantes. Ceci-dit, il s'agit souvent d'évolutions parallèles de 4 ou 5 grands "ancêtres". Par exemple, Doomsday, le meilleur d'entre-eux, est l'aboutissement des développements commencés avec JDoom...


Les fichiers wad

Pour jouer à Doom dans des conditions de confort plus modernes, il faut extraire des jeux d'origine les seuls fichiers de type *.wad et les donner à manger à un portage. Pour en savoir plus sur les wad, lire Qu'est-ce qu'un fichier wad ?
Dans le dossier initial sur Doom, qui date déjà de quelques années, je proposais les jeux d'origine. Dans cette version remaniée, vous n'aurez que les wad. Et pour éviter que la qualité du dossier ne baisse du fait de la disparition progressive des liens de téléchargement, tous ces wad, que ce soit ceux des jeux officiels ou des multiples conversions partielles ou totales qui ont suivi, seront hébergés directement sur Robinson Jeux Gratuit. Plus de problème de disponibilité !



S'il est vrai que Wolf 3D a jeté les bases de tous les jeux de type FPS, Le saut technologique entre les deux jeux est énorme. Les décors de Wolf 3D n'étaient que des formes simples élevées sur un plan constitué de carrés de taille identique. En guise de sol et de plafond nous n'avions droit qu'à une couleur uniformément étendue de l'avant plan à l'arrière plan. L'ensemble ressemblait à un dessin animé et peinait à donner la sensation de la profondeur. Les décors de Doom sont 1000 fois plus réalistes. Complexes, avec des angles variables et des différences de niveau, ils sont entièrement texturés et s’assombrissent dans les lointains, donnant une véritable impression de profondeur et une sensation d'immersion totalement inédite, à l'époque.
Le jeu a par ailleurs parachevé le concept de FPS au point que durant plusieurs années, avant que le terme de FPS ne s'impose définitivement, tous les jeux utilisant une 3D subjective était appelé un «doom-like».
Il a également imposé certains codes qui donneront lieu à un sous-genre très prolifique, le survival-horror : décors sombres et lépreux, peu de lumière, bande son flippante, monstres de cauchemar, sang giclant à flot...
Il est probablement difficile à un jeune de 20 ans de s'imaginer quel choc a été l'apparition de Doom. Commercialisé sous forme de Shareware*, le jeu a été téléchargé plus de 10 millions de fois, la première année (contre 250.000 pour Wolf 3D). Il a eu une influence énorme sur le jeu vidéo dans les années qui ont suivi et il est à l'origine d'une véritable sous-culture video-ludique qui a marqué des générations entières de jeunes gamers. Une influence qui est encore loin d'être tarie.


Ce que j'en pense ?

Ici, la question n'est pas de savoir si Doom est un bon jeu mais plutôt: est-il encore jouable aujourd'hui ? La réponse est incontestablement oui, comme je l'ai déjà affirmé plus haut. Mais avec quelques réserves. Le gameplay n'a pas pris une ride. Pas étonnant, il était d'emblée parfait et il s'est imposé, à quelques détails près, sur tous les jeux de ce type.
Du coté du concept ludique, le jeu est assez bourrin et évoque davantage le shoot'em up que tout autre chose. Cependant, on n'a pas avec Doom la sensation d'un jeu lourdement répétitif comme Wolf 3D.
Malgré les limitations techniques les décors sont beaux, du moins dans leur laideur inquiétante, à condition tout de même que l'on fasse tourner les jeux avec un portage comme Doomsday ou Edge.
Quant aux monstres, ce sont encore de gros sprites 2D constitués de quelques images. Mais là encore, les portages ont amélioré les choses...



Doom I - The Ultimate Doom

Doom possède un scénario simple et peu documenté, les développeurs ayant préféré favoriser l'action. Ici, vous êtes un Space Marine subissant une affectation disciplinaire sur Phobos, l’une des lunes de Mars, qui arrive juste au moment où les expériences tentées ici tournent mal. Une brèche a été ouverte sur les enfers et les démons ont envahi la base. A vous tout seul incombre la tache de nettoyer les lieux, ce qui sera long et difficile.

Tout comme Wolf 3D, Doom n'est pas abandonné. Il est toujours en vente sur Steam, au prix de... 10€ ! Vous avez bien lu ! En ce qui me concerne, malgré tout l'intérêt historique du jeu, avant que je dépense 10€ pour un jeu de 1993 sous Dos, il coulera de l'eau sous les ponts !
Comment on s'en sort ? Et bien une fois n'est pas coutume, je vous propose moi-même le wad du jeu, à télécharger ici.
The Ultimate Doom est une version légèrement revue du premier Doom et enrichie d'un quatrième épisode, très dur mais très réussi. Ce niveau est vraiment bon et donne envie de le terminer.
C'est évidemment la version ultimate que je vous propose...
Evidemment, si vous l'utilisez sans avoir auparavent payé le jeu, vous devenez de facto un voleur. Vous êtes prévenus.


Comment jouer?

Pour jouer avec un jeux Doom quelconque, il faut utiliser le fichier wad du jeu avec un portage adapté. Pour Doom I et II (et la plupart des jeux officiels), le meilleur est Doomsday, comme je vous l'ai déjà seriné. Allez voir la page que je lui ai consacré pour utiliser le jeu avec lui.
Doomsday est par contre le plus compliqué au niveau de la mise en oeuvre et surtout il est d'une fiabilité douteuse. Beaucoup ont des problèmes avec lui et pour ne rien vous cacher, ca a été mon cas. Il faut dire que je l'ai poussé dans ses derniers retranchements, en essayant en particulier de lui faire avaler des quantités de wad pour lesquels il n'était pas conçu.
Au cas où vous préféreriez d'emblée une solution plus simple, le portage Edge fonctionne très bien avec  la plupart des jeux officiels. Plus simple, très fiable et seulement légèrement en deçà de Doomsday, question rendu, c'est un autre très bon choix. Pour apprendre à l'utiliser, rendez-vous sur la page que je lui dédie...


Bien entendu, chaque portage propose un gameplay et des réglages plus ou moins différents. Il faut donc se pencher sur les indications spécifiques du portage utilisé. Mais dans les grandes lignes, cela reste à peu identique. Les déplacements se font avec les touches fléchées et la souris. Pour tirer, l'oreille gauche de la souris ; pour ouvrir les portes la touche Espace ou un appui sur la molette centrale de la souris. Avec l'oreille droite de la souris et la flèche gauche ou droite, vous glissez latéralement (sinon vous pivotez). Bref, pareil qu'avec Wolf 3D.  
Esc sert à revenir au menu.
Les touches 1 à 6 servent à pendre les armes en main. Au départ vous avez droit à un poing américain (à main gauche, car le personnage sur l'écran est gaucher) et à un pistolet automatique. Au fil du jeu vous trouverez comme d'hab des armes plus puissantes et des munitions. Ainsi que des potions de soins et des médikits pour restaurer vos points de vie, des armures entières (vertes = standards, bleues = renforcées) ou en pièces détachées (casques) pour améliorer votre protection...
Notez que tous les portages que je vous propose ici permettent de changer intégralement les touches voire de paramétrer une manette...

Comme pour Wolf, mais plus systématiquement, il faut activer des mécanismes, qui se présentent sous diverses formes : levier, interrupteur ou autre. Cela permet de déverrouiller un portail, d'abaisser ou élever une plateforme, d'ouvrir un passage caché...
A propos des passages cachés: il y en a beaucoup dans le jeu. Certains sont facilement repérables, par exemple grâce une discontinuité dans l'aspect du mur. Mais beaucoup d'autres n'offrent strictement aucun indice pour les repérer. Là, c'est une question de chance et d'opiniâtreté. Mais vous pouvez trouver de l'aide pour les identifier sur cette page et celles qui suivent : http://doom.wikia.com/wiki/E1M1:_Hangar_%28Doom%29
Pour avancer vous devrez aussi très souvent trouver des objets de différentes couleurs servant de clef pour d'autres accès, généralement une porte ou un portail.
L'ensemble de ces schémas seront utilisés sur tous les autres jeux de la ligné Doom, y compris les très nombreuses conversions partielles ou totales.


Accéder à la carte des lieux

Petit plus très utile auquel nous n'avions pas droit avec Wolf : un appui sur la touche Tabulation permet d'accéder à l'Automap, une carte du lieu où nous nous trouvons, avec notre localisation sous forme d'une petite flèche blanche. La carte se complète au fur et à mesure de notre avancé. Les traits rouges représentent les murs. Les jaunes symbolisent les éléments de structures des lieux que vous pouvez franchir. Avec la touche ? Vous pouvez déposer une marque sur la carte. Elle prend la forme d'un petit rond gris. La touche C supprime toutes les marques.
Attention toutefois : la carte varie en fonction du portage utilisé. Il faut donc lire les doc du portage pour comprendre les spécificités.


Petite remarque utile au sujet des cartes : elles proposent toujours un plan unique qui ne tient aucun compte des niveaux où vous vous trouvez. Cela n'a rien d'étonnant, car il n'y a jamais une autre pièce en dessous ou en dessus de là où vous êtes. Montez et descendre des escaliers, se hisser de plusieurs mètres sur une plateforme donne du corps à l'action mais en réalité, la carte est toujours conçue comme un plan à un seul niveau.
Sauvegardez de temps en temps en appuyant sur F2. Pour recharger une partie, F3 ou à partir du menu principal.
Le premier Doom est divisé en 3 épisodes totalisant 27 niveaux, dont trois secrets. Auxquels s'est ajouté, dans la version Ultimate Doom, un quatrième épisode complet et particulièrement difficile...


Un peu d'aide ? Vous en trouverez sur ce site, avec des conseils avisés, en plus.


Doom – Hell on Earth, dit Doom II

Sorti moins d'un an après Doom I, Doom Hell on Earth, dit Doom II, utilise une interface pratiquement identique mais propose une nouvelle aventure. Le Space Marine que vous incarnez est de retour sur terre mais les démons aussi. Avec 32 niveaux supplémentaires, nettement plus imposants que dans la première version, Doom II offre davantage de contenu que le premier opus. Les décors sont aussi plus riches, avec des textures plus variées. Pour le reste, tout ce qui a été vu ci-dessus pour Doom I reste valable.
Télécharger le wad de Doom II ?


Voici par contre un peu d'aide pour Doom II. Vous pourriez en avoir besoin : vous trouverez sur cette page des solutions sous formes de 18 vidéos. N'y allez qu'en cas de blocage total.


*Autre innovation majeure de Doom, dans le domaine de la commercialisation cette fois : les auteurs ayant décidé de ne pas engraisser un distributeur, ils ont été les premiers à commercialiser un jeu de premier plan en shareware. Résultats : 10 millions de téléchargements la première année dont 1,4 millions ont donnée lieu à l'achat d'une licence. Avec une marge brute de 85%, contre 15% en moyenne quand on passe par un distributeur. On imagine ce que les créateurs se sont mis dans les poches...

Note : ****

Rob Rob, révision en septembre 2017.

 




 
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